Le Ministre des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Porte-parole du gouvernement, Laurence Ndong a présidé la cérémonie d’installation du nouveau directeur général de l’agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINIF), le 25 octobre 2023. Albert Wensceslas Mounguengui Moudouki remplace à cette fonction, Aimé Martial Massamba.

Aimer Martial Masamba a passé huit mois au poste de directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques et de fréquences (ANINF ). Au moment où, il cède le poste à son successeur, nommé en Conseil des ministres, le directeur général sortant a manifesté sa reconnaissance à l’endroit de l’ensemble du personnel et des plus hautes autorités, pour la confiance manifestée à son endroit durant l’exercice de ses fonctions.
De son point de vue, le temps passé à cette fonction, lui a donné l’opportunité d’apporter sa contribution à la restauration d’un climat de sérénité au sein de l’Agence Nationale des infrastructures numériques et des fréquences, objet de dysfonctionnement divers à l’époque de sa prise de service.
En plus du déficit budgétaire de 1 200 000 000 de francs CFA constatés au démarrage, le bénéfice d’un appui budgétaire sollicité, lui a servi, pour le redémarrage des activités de l’agence, redynamiser les projets, favoriser l’acquisition des nouveaux équipements et ainsi, améliorer les conditions de travail sur tous les sites de l’ANINF.
Le désormais, ancien directeur général de l’ANINF laisse derrière lui des projets démarrés avec une date de livraison prévisionnelle, fin 2023 et 2024 notamment :
1) la PKI x509 et ICAO pour l’activation de l’identité numérique dans la réalisation de la carte nationale d’identité ;
2) le déploiement du système d’enroulement état civil dans sa composante NIP avec les équipes du ministère de l’Intérieur ;
3) l’acquisition du PR 200 pour l’optimisation de la gestion du spectre des fréquences;
4) la conception d’une nouvelle plateforme de traitement et de production du permis de conduire pour le compte du Ministère des transports ;
5) la connexion des administrations au réseau informatique gabonais (RAG).