La candidature du Gabon en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2022-2023, a été dûment approuvée par l’Union Africaine par décision réf. EX.CL/ Draft/Dec.1120 (XXXVIII) de la 38ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine, tenu les 03 et 04 février 2021 en visioconférence. La République Démocratique du Congo (RDC) semble vouloir se servir de son statut de président en exercice de l’Union Africaine, pour rivaliser le Gabon dont les ambitions à l’ONU méritent d’être partagées.

Le Gabon a un engagement constant en faveur du développement des petits États insulaires et sans littoral. Il est ainsi persuadé que leur vulnérabilité les expose à différents défis et menaces, et que leur sécurité est tributaire de la prééminence de la sécurité mondiale ainsi que du respect de l’état de droit par tous les États.
De toute évidence, les préoccupations des petits États ne peuvent se limiter aux seules questions d’environnement, de changement climatique, d’élévation du niveau des sédiments et de développement durable. Les menaces inquiétantes qui émergent sur les fronts politiques et sécuritaires du monde contemporain ont également des implications profondes pour ces États.
Le Gabon a une position intangible sur le désarmement et la non-prolifération des armes de destruction massive. Il appelle sans cesse au règlement pacifique des différends en privilégiant la diplomatie à la logique d’affrontement militaire.
Le Gabon est aussi engagé dans les efforts de maintien de la paix de l’ONU notamment au sein de la MINUSCA. Il a d’ailleurs renouvelé la conclusion en novembre 2020, du Mémorandum d’entente avec le Département du maintien de la paix de l’ONU en vue d’une plus grande opérationnalité de son contingent.
Enfin, le Gabon plaide pour la paix en Palestine, sur la base des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies en vue d’établir une solution à deux États avec les frontières de 1967.
Les contributions du Gabon à l’adaptation aux changements climatiques.

Le Président de République Gabonaise S.E Ali BONGO ONDIMBA a lancé un certain nombre d’initiatives importantes, notamment celle relative à l’adaptation au réchauffement climatique.
En tant que nation, le Gabon a pris la pleine mesure des responsabilités internationales en investissant dans la préservation de la biodiversité plus précisément, celle du couvert forestier et du milieu marin tout en mettant un accent sur la dimension humaine.
Ces différents enjeux ont joué un rôle de catalyseur et stimulé de nouveaux débats visant à trouver des solutions communes aux défis communs auxquels la communauté internationale est confrontée.
La réputation du Gabon sur la scène internationale s’énonce en termes :
• d’offre des nouvelles perspectives de développement durable ;
• de Plaidoyer pour un ordre international plus juste ;
• d’engagement pour la construction de passerelles pour un monde plus solidaire.
Le Gabon a une expérience avérée en matière de plaidoyers crédibles et de contributions remarquables. Il se définit, avant tout, par sa volonté de relever les défis et de prendre la plénitude de ses responsabilités en tant qu’acteur de la scène internationale.
Le Gabon souscrit aux règles de l’Union Africaine pour une égalité de chance fondée sur une saine rotation dans l’ordre chronologique, concernant l’accès aux responsabilités dans les principaux organes de l’ONU.
À cet effet, il fait naturellement sien, le principe consacré par la Charte des Nations Unies articulant la composition du Conseil de sécurité sur le socle d’une répartition géographique équitable.
Le Président de la République gabonaise est champion de l’Afrique en matière d’adaptation aux changements climatiques. Il a assuré récemment avec une grande notoriété, la coordination du Comité des Chefs d’État africains pour les changements climatiques en abrégé CAHOSC.