Des prétendus membres du syndicat des militaires gabonais retraités qui n’existe pas ont été expulsés d’une réunion présidée, le 17 janvier 2022 par le ministre de la Défense nationale Mickaël ADAMOU MOUSSA. L’organisation qu’ils prétendaient représenter n’existe pas. Yves KOMBO MAYOMBO, Vice-président du MSTGV agissant en qualité de membre du syndicat des militaires retraité a été invité à quitter la salle de la rencontre.

Il n’existe pas au Gabon un syndicat des retraités militaires. Les personnes qui ont essayé de tromper la vigilance du gouvernement se sont faites démasquées au cours d’une réunion à laquelle ont pris part plusieurs personnalités membres du gouvernement et les partenaires sociaux.
L’association nationale des retraités du Gabon (ANAREG) est la seule reconnue par les autorités, comme structure de rassemblement, pour la défense ses intérêts des anciens agents de l’État. Ses adhérents ont servi dans le secteur public, parapublic et privé.
Les dirigeants de cette structure notamment, Bernadette OWONO MBA (président), Joseph MBOU OSSAMI (vice-président du secteur public), Mathurin NGUEMA BIBANG (responsable Communication) n’ont pas caché leur étonnement, quant aux points de revendications portées par le MSTGV. Tout en manifestant leur indignation, les responsables de l’association des retraités du Gabon ne se reconnaissent pas.
Joseph MBOU OSSAMI, le Vice-président de l’ANAREG a émis le souhait que les problèmes des retraités soient porté par leur association et non pas des partenaires extérieurs.
Débusqué dans ses manœuvres de duperie, le Président du MSTGV a reconnu devant les membres du gouvernement que la question des retraités avait fait l’objet de récupération politique et de manipulation par des anciens membres du gouvernement.
Pour sa part, le gouvernement déplore que les revendications soulevées par le MSTGV a été discuté d’accord parties (entre le gouvernement et les partenaires sociaux), lors de plusieurs séances de travail.
Les points suivants figurent dans la liste des revendications :
– L’autonomisation du CPPF;
– L’arrimage au NSR;
– La revalorisation des pensions.
Le 23 janvier 2022, une équipe une équipe des partenaires socciaux gabonais se rendra en Côte d’Ivoire dont Pierre MINTSA, le Président du MSTGV sera présent dans la délégation qui effectuera cette mission dans le cadre d’une mission d’échange d’expérience sur le système de pension et retraite de ce pays.
La Caisse de pension et de prestation familiale (CPPF), le cabinet finactu et les partenaires sociaux avaient convenu de faire une présentation du rapport de l’étude, après le séjour en Côte-d’Ivoire. Le directeur de la CPPF avait manifesté son désaccord avec Pierre MINTSA et la MSTGV qui a l’intention de s’en servir, comme un point de revendications.
Au sujet des rappels soldes
Le gouvernement a précisé au président du MSTGV qu’aucune annonce n’a été publiée, pour arrêter le paiement des rappels soldes et l’ISR. Tout est faut selon une planification budgétaire.
Dans un rapport élaboré au mois de décembre 2021, la Direction de la dette rassure que l’État a déboursé près de 2 464 209 270 f CFA, pour traiter un effectif de 3 494 en situation d’avance sur le rappel. 535 530 718 f CFA, pour 1827 dossiers en instance de paiement intégral.
La dette contentieuse relative a l’indemnité de service rendu (ISR), l’État a payé 2 milliards, 100 millions de francs CFA.