Les fidèles catholiques ont joué la carte de prudence ce 25 octobre 2020. Les consignes du gouvernement ont été respectées pour le de confinement progressif des lieux de culte qui prendra effet, le 30 octobre prochain dans le stricte respect d’une série de mesures.
L’ordre public a été maintenu. Des contingents de gendarmes et des policiers ont été déployé autour des églises sur l’ensemble du territoire Gabonais, pour faire respecter le protocole d’allègement des mesures de confinement des lieux de culte.
À l’église Saint- Christophe dans la commune d’Akanda, la police a dispersé quelques manifestants. Quelques heures avant, ils avaient entrepris une marche pacifique de solidarité avec les leaders religieux. Sur place, il n’y a pas eu de messe. Le saint sacrement a été exposé. Ce dimanche serait significatif pour les catholiques du Gabon, car il marque l’ouverture de l’année pastorale selon un fidèle rencontré à proximité.
L’appel à la mobilisation ordonné par la conférence épiscopale du Gabon a été partiellement suivi. Dans la province du Woleu Ntem (Oyem) des bruits de grenades assourdissantes ont été entendu. Les forces de sécurité et de défense en auraient fait usage pour dissuader quelques personnes qui ont tenté d’organiser des rassemblements interdits de plus de 30 personnes.
Du point de vue du ministre de l’intérieur, les Gabonais ne devraient en aucun instant faire preuve de négligence face aux mesures édictées par le Comité de pilotage du plan de riposte contre la covid-19. Un protocole a été élaboré pour la réouverture des lieux de culte. Celui-ci rentre en vigueur à compter du 30 octobre 2020. Entre autres mesures:
– Pas plus de 30 personnes par séance de culte ;
– obligation pour les fidèles de présenter un test négatif renouvelable tous les 14 jours ;
– suspension du service de l’Eucharistie aux fidèles ;
– l’offrande est transférée à l’église sous forme de monnaie électronique ;
Moins d’un millier de personnes sur l’ensemble du territoire national auraient effectué le déplacement pour l’église ce 25 octobre 2020. Selon certaines sources au sein du ministère de l’intérieur.