À la cérémonie d’ouverture de la Conférence internationale des parties sur le climat, le président de la République du Gabon a exhorté lundi, 1er novembre 2021, les pays développés, en l’occurrence, les nations du G 20, à respecter leurs engagements et à soumettre de nouvelles Contributions déterminées au niveau national (CDN), afin de maintenir le réchauffement planétaire sous la limite de 1,5 °C.

Le G 20 regroupe les pays les plus industrialisés de la planète. Cet ensemble produit près de 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. A la COP 26, le Gabon assure la présidence du Groupe des négociateurs africains (AGN).
En sa qualité de Porte-parole, le Président, Ali BONGO ONDIMBA a été plébiscité par ses homologues sur le continent, pour porter haut, les préoccupations de 54 pays africains.
L’Afrique consent d’énormes sacrifices, pour atténuer les impacts nocifs des gaz à effet de serre. Plusieurs pays dont le Gabon, on décidé de transformer d’énormes surfaces de leur territoire en réserve naturelle. Les 13 parcs nationaux du Gabon représentent un peu plus de 10 % de la surface du pays. Des textes de loi ont été adoptés, pour conditionner l’exploitation forestière, la chasse et la pêche. Les communautés manifestent des besoins divers suite à certaines reformes adoptées dans l’intérêt de préserver la nature.
Face aux dirigeants de la planète et des responsables des organisations internationales, le Chef de l’État gabonais a déclaré que le temps de passer aux actes est arrivé.
« Nous devons tout faire pour combler le gap et atteindre l’objectif de 1,5 °C. Nos efforts actuels sont insuffisants. Nos CDN montrent que nos émissions continueront à augmenter d’ici 2030. Les pays développés doivent respecter leurs engagements pris en 2009, pour mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 », a déclaré, Ali BONGO ONDIMBA.
« Le Gabon qui absorbe plus de 100 millions de tonnes de CO2 chaque année est le pays le plus positif en carbone à travers le monde. Depuis toujours, mon pays fait sa part. Tout récemment, j’ai adopté une loi innovante sur les changements climatiques qui a pour objectif de promouvoir un climat sûr et sain pour la planète. Il est temps de définir notre objectif d’adaptation commune » a ajouté, le de Chef de l’État gabonais.
COP 26 : le Secrétaire général de l’ONU a déclaré : << ça suffit ! >>

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio GUTERRES a été très précis dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture de la COP 26 : « Les six années qui se sont écoulées depuis l’Accord de Paris sur le climat ont été les six années les plus chaudes jamais enregistrées. Notre addiction aux énergies fossiles conduit l’humanité tout droit vers l’abîme ».
« Le choix est simple : soit nous y mettons fin, soit c’est elle qui nous fera disparaître », a ajouté, le Secrétaire général de l’ONU.
Les travaux se poursuivent. Le plan d’actions d’urgence des dirigeants des pays les plus industrialisés est vivement attendu. En Afrique, pour le fonds vert et le fonds bleu, plus de 500 projets d’adaptation aux changements climatiques sollicitent des financements.