Aymar Achille MFOUMBOU écope d’une peine de 3 mois de prison dont 2 avec sursis. À celle-ci, s’ajoute une amende de trois millions de francs CFA à verser à la victime et 200 milles francs CFA à l’ONG Aurore. Tel est le contenu du verdict prononcé le 13 janvier 2022, par le tribunal correctionnel de ville de Port-gentil dans le cadre d’un procès d’infidélité.

La loi 006/2021 portant élimination des violences faites aux femmes a été mise en exergue dans le cadre du procès du nommé Aymar Achille MFOUMBOU, de nationalité gabonaise, âgé de 38 ans a été jugé coupable de délit de violence faites aux femmes et usurpation de titre par le tribunal correctionnel de la ville de Port-gentil, la capitale économique du Gabon.
L’ONG Aurore, une structure associative s’est constituée partie civile, pour dénoncer les actes de violence perpétrés par le présenté coupable, Aymar Achille MFOUMBOU contre son épouse la nommée, Éléonore OZOUAKI âgée de 39 ans.
Les faits reprochés à Sieur MFOUMBOU se sont produits le 11 décembre 2021, quelque temps après l’installation d’un système de géolocalisation (GPS) dans le véhicule de son épouse Éléonore. En suivant le parcourt de la voiture, l’enquêteur de fortune qui soupçonnait sa concubine d’entretenir des relations extra-conjugale s’est rendu à un motel, présenté comme le lieu de stationnement du véhicule de sa partenaire.
Sur les lieux, il se sert d’une carte d’électeur, pour tromper la vigilance du gardien de l’établissement hôtelier en se présentant, comme un agent de la Direction général des recherches (DGR), afin d’accéder à la chambre dans laquelle sa concubine se trouve avec un autre homme.
Dans la pièce, Éléonore et son amant sont foudroyés de coups de poing par le concubin fou de colère. En servant d’une machette, il menace l’amant, puis l’ordonne de monter dans le véhicule et de se dévêtir. Tout un scénario, pour démontrer la situation de flagrant délit chez l’oncle de sa partenaire vers qui, l’homme en colère souhaite les présenter.
L’ONG Aurore qui s’est constituée partie civile félicite les autorités judiciaires, pour la mise en application de la loi 006/2021 du septembre 2021 portant élimination des violences faites aux femmes dans son article 2.

Cette décision de justice rendue par le tribunal correctionnel de la ville de Port-gentil donne de l’éclat au combat mené par la première Dame, Sylvia BONGO ONDIMBA, pour l’égalité de chance.
Sous la tutelle du ministère des Affaires sociales, un centre d’appel a été mis en service au mois de mai 2021, pour porter assistance aux femmes battues. Un numéro vert le 1404 est accessible à tous.
Dans un premier temps, les femmes qui contacteront le numéro vert 1404 seront orientées vers les hôpitaux, pour une prise en charge psychologique ou médicale. Des centres d’accueil des femmes violentées seront bientôt construits au Gabon, selon le gouvernement.